Reproductions d'art exclusives , signées et numérotées par John Wiseman

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                   Ces peintures d’avion de la Seconde Guerre Mondiale semblent dévier de mon travail habituel. Mais enfant, je passais d’innombrables heures à dessiner des avions militaires, à reconstruire des scènes de guerre,  à assembler des modèles réduits d’avions militaires. D’une certaine façon, je considère que ces efforts enfantins sont la base de ma carrière artistique. Depuis, j’ai passé quarante ans à étudier et peindre les oiseaux du Canada, les paysages et l’architecture gaspésienne. Mais mon intérêt pour l’histoire des deux grandes guerres mondiales n’a jamais tari. J’ai bâti une importante bibliothèque avec un intérêt particulier pour l’aviation militaire, les grandes batailles aériennes. La réalité, c’est que ces tableaux, je les pense depuis longtemps mais ce n’est que pendant ma dernière période de production que l’inspiration s’est finalement concrétisée.

                 Aujourd’hui, la mort d’un seul soldat fait les manchettes nationales. Nous semblons bien loin du temps où, en  une seule soirée, des dizaines d’avions et des centaines de membres d’équipage pouvaient être perdus dans le ciel infesté de chasseurs ennemis et de missiles sol-air. Du “Bomber Command”, il y a eu plus de 100,000 victimes et parmi eux quelques 10,659 Canadiens. Pour chaque 100 membres d’équipages, 45 hommes étaient tués, 6 sérieusement blessés et 18 devenaient prisonniers de guerre. En une seule nuit d’action au dessus de l’Allemagne, “Bomber command” a perdu plus d’hommes que le “Fighter Command” pendant toute la Bataille d’Angleterre. Au cours des années agitées de 1943-1944, on rapporte que “Bomber Command” a perdu plus de 6,000 membres d’équipage aux accidents seuls. Il n’y avait tout simplement pas de théâtre sécuritaire en temps de guerre.